Oh Boy nous raconte les 24 heures agitées d’un berlinois.
On peut dire que la loi de Murphy prend ici toute son importance. Sans vrais liens communs, notre personnage principal va vivre de nombreuses expériences peu joyeuses et recevoir un retour de bâton violent après avoir procrastiné toute sa vie. Si le synopsis vous en raconte un peu trop à mon goût, il se passe quand même beaucoup de choses dans ces scènes peu extraordinaires mais qui pourraient arriver à chacun d’entre nous.
Malgré ses 90 minutes, le temps de Oh Boy semble quand même long. On s’ennuie pas mal, dans des scènes trop longues ou des intrigues trop légères. Et pourtant les thèmes évoqués par le film sont universels et même touchant de sincérité et d’interactions humaines. On pourrait presque être Niko Fisher et vivre ces aventures malgré leurs condensations. La vision de Berlin est assez spéciale, elle donne peu envie même si je me doute qu’un travail de crédibilité a été recherché.
Le casting reposant essentiellement sur Tom Schilling, il joue bien et reste une raison suffisante de se concentrer sur les dialogues plus ou moins bien écrits. Il a également un grand atout qui est la musique qui l’accompagne ! Un jazz dynamique ou d’ambiance, dont on appréciera les fonds sonores constants et leur utilisation bien pensée sur certaines phases plus vides. Les partenaires du héros sont eux plus discrets ou plus vide pour que leur influence soit si mémorable.
Grâce à son acteur principal et sa bande son superbe, Oh Boy parvient à ne pas être médiocre mais reste long, banal et un peu ennuyeux.
- Note : 4/10 -