Machete Kills continue les aventures de Machete.
Quand une bande annonce offre des films de série B, c’est amusant. Et un personnage comme Machete peut avoir beaucoup d’histoires tellement son personnage est simple, mais son côté tueur sans limites est amusant. Continuant sur la lignée du premier, Machete est fort, puissant, tombe les femmes et les ennemis avec une aisance sans comparaison. Oui, le personnage est un délire plus qu’une vraie recherche scénaristique, bien que ce dernier soit assez fin.
Il faudra donc que vous soyez dans le même délire pour vraiment apprécier une parodie (lointaine) de James bond et de tous ces héros surhumain des années 80. Heureusement, Robert Rodriguez ajoute une petite touche supplémentaire par une réalisation superbe et emprunte de ces années là. On se sent comme des enfants qui redécouvrent le fun et l’exagération de ce style de cinéma, un peu avec la même joie que devant The Expandables et ses références aux personnages.
Mais je ne sais pas si le délire pourra continuer longtemps. Avec l’introduction du personnage multiple, les tours sont toujours là et les expressions cultes également, mais on sent que le filon s’amenuise. Et parfois, on s’ennuie avant l’action car les manques de l’histoire restent très forts. On se sépare aussi de personnages forts et cela laisse peu de temps de développer ou de maintenir un profond attachement à l’équipe principale.
Machete Kills offre ce qu’il a promis, sans arriver à atteindre un statut de nanar qui lui aurait fait du bien, surtout avec ces guests