Jobs nous raconte les débuts de Steve jobs.
Dur de remplir 2 heures d’un portrait sans envergure, sans émotions et sans rythme. Jobs n’arrive à rien, si ce n’est à omettre des détails et des faits par dizaines. Non seulement cela n’aide pas à raconter une histoire, mais en plus le portrait qui est fait est alors beaucoup trop embelli. Durant tout le film, la présentation donne à penser que la seule erreur de Jobs fut d’abandonner sa fille. Or ça n’en est qu’une parmi tant d’autres que le scénario n’hésite pas à supprimer.
Alors que reste-il si ce n’est le changement. Il y a d’abord un manque de sentiments. Ses réussites, enfin les réussites d’Oz, ne sont jamais assez bien mises en scènes et présentées pour qu’on ressente quoi que ce soit, que ça soit des sentiments personnels ou même ceux propre au personnage. L’indifférence règne et est malheureusement constante pour tout le film. Difficile ensuite de faire comprendre le personnage si important qu’est devenu Steve jobs quand on n’explique que son passé.
Les plus grandes réussites ne sont pas présentes, excepté une microscopique apparition de l’iPod. Encore plus dur d’intéresser. Concernant Ashton Kutcher, il est assez bon en Steve jobs. Enfin sur l’affiche c’est clairement le cas, mais durant le film c’est un peu plus dur de faire le lien. Habillé comme un hipster, toujours classe alors qu’il n’a jamais réussi à ressembler à rien tout seul, c’est d’ailleurs pas le seul à ne pas être ressemblant. Qu’importe, le reste plombe déjà assez le film…
Jobs, ou le portrait lissé et dénué de tous défauts ou échec d’un homme présenté comme une solution.
- Note : 2/10 -