
C’est vrai qu’après la guerre est déclarée et son thème identique, Alabama Monroe vous donnera un petit air de déjà vu. Enfin presque, car le film ne se centre pas sur la maladie mais évoque avec force et détails toute la vie du couple. C’est touchant, beau et très proche d’une réalité que l’on aurait pu vivre (toute proportion gardée). La complicité et l’amour pourront donc augmenter la force d’un drame qui est par nature très dur émotionnellement.

Veerle Baetens et Johan Heldenbergh incarne magnifiquement bien ce couple et leur complicité ne fait aucun doute à aucun moment de l’histoire. Un peu cliché entre un athée bohème et une croyante tatouée, leur personnage souffre au final de leurs engueulades qui ne m’ont pas touchées de parl leurs propos et leur constance. 10 minutes à gueuler devant la télé ou devant une salle de concert pour des arguments qui ne font jamais mouche et qui gâchent une certaine puissance.
Car au delà du thème du cancer et de ses drames, c’est vraiment l’amour entre ces deux personnages éloignés qui porte le film dans sa beauté et son intérêt. La musique les rapproche et nous envoûte tout autant qu’eux même si ce n’est pas notre style musical préféré à la base. Elle permet de casser un rythme trop linéaire et de rapprocher ces deux protagonistes pourtant si éloignés sur tous les plans.
