World War Z nous raconte la lutte contre une épidémie de zombies.

Pour quelqu’un qui a lu le livre, World War Z n’est pas une adaptation. Exceptée l’idée de l’enquête (qui n’est là que pour le principe du traitement qui lui n’est pas dans le livre), rien ne rapproche les deux œuvres dans tous les aspects que ce soit. C’est dommage, car le livre aurait pu donner un superbe film, même sans se trahir. A la place, on obtient un divertissement sans une goutte de gore, tout ça pour plaire au plus grand public possible.

C’est d’ailleurs ici que le film sauve un peu les meubles. Le scénario alterne les phases de recherches avec une action beaucoup plus intense. Ça laisse le temps de souffler un peu avant de repartir dans une nouvelle phase plus sportive. Ça n’empêche cependant pas beaucoup de longueurs. Outre des scènes trop longues, la lenteur omniprésente des phases plus calmes lasse facilement le spectateur et rendra ces 2 heures de film beaucoup trop longues.
Parfois prévisible, le scénario arrive à nous accrocher et on ne s’ennuie pas vraiment. Crédible et servi par un Brad Pitt dans son rôle mais pas exceptionnel, l’image n’est pas mauvaise, même grandiose par moment bien que la 3D soit une déception totale. Les combats sont une déception parkinsonienne mais heureusement rattrapés par beaucoup de scènes drôles. Pas grâce aux dialogues, mais plus par leurs absurdités et le décalage qui peut exister.
