
Sexe, drogue, alcool, filles faciles, drogue, alcool et sexe sur filles faciles, voilà en gros ce qu’on vous racontera pendant tout le film. Enfin presque, parce qu’il y aura un peu de drame aussi. Le problème est que pour fonctionner, le drame a besoin de compassion de la part du spectateur. Et ici, la vie compliquée de cette homme ne provoque rien à personne. La faute à une histoire trop répétitive et rapidement inintéressante par son contenu de filles court vêtues.

Enfin team tétons for ever bien sûr, mais au bout d’un moment, c’est plus une lente agonie que l’on suit, avec ses problèmes qui ne nous touchent pas, et les spectacles que l’on a jamais connus. Il est d’ailleurs très étonnant de voir notre capacité à ne pas s’identifier à cet homme, ou à sa fille, dans leurs problèmes. L’excès est partout bien sûr mais pas dans le jeu du duo principal, Steve Coogan et Imogen Poots, qui réussissent à être dans leur rôle, celui qui ne transcende rien.
C’est dommage que Michael Winterbottom arrive avec habilité à filmer son sujet et à mettre en valeur aussi bien les dames que les messieurs. Cependant, le rythme est très faible et nous fait relâcher notre attention au fur et à mesure des scènes inutiles. Même si la vie de l’homme est très bien racontée, le résultat final ne laissera pas de souvenirs assez marquants autres que des filles nues, une vie d’excès et un manque de discernement paternel.
