Trance nous raconte le casse d’un tableau qui tourne mal.
On avait été habitué à mieux venant de Danny Boyle. Et par mieux, j’entends plus passionnant. Le début part bien. L’intrigue est efficace et rythmée, intense et claire. On nous présente avec brio nos personnages principaux, facilement identifiables et tous très bien marqués. Tout fait sens dans cet enchaînement imaginatif et millimétré. Si bien que quand débute la seconde partie, c’est un clash trop important. On perd ce rythme, cette clarté pour tomber dans une intrigue qui se complexifie toute seule.
Notre esprit se demandant rapidement où le film veut en venir avec ces casses têtes peu enclin à la concentration. En plus d’être perdu, je n’ai jamais vraiment été accroché par ces intrigues beaucoup trop imagées et diverses, si bien que j’ai attendu la fin pendant un très gros moment. Quelques petites idées ont tout de même fait leur chemin durant ce laps de temps, mais rien de mémorable ou de très inventif. Même le sexe cru et la violence qui en découle font clichés.
Les acteurs sont pourtant pas mauvais. Loin des stéréotypes, ils ne surjouent pas et sont convaincants pour ce qu’ils ont à incarner. J’avoue avoir tout de même tiqué sur la nudité complète et montrée de Rosario Dawson. Bien qu’elle soit nécessaire à l’histoire, ce fut avec énormément de détachement et surtout avec un intense manque de compréhension que je l’ai perçu. Cela ne sauvera pas de toute façon un gâchis final d’un braquage bien pensé au départ.
Trance se lance vite, efficacement, pour finir par nous désintéresser complètement et très rapidement.
- Note : 4/10 -