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La Vénus à la fourrure

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La Vénus à la fourrure nous raconte l’audition d’une femme pour un rôle.
La Vénus à la fourrure

J’avais bien aimé Carnage. C’est la seule raison qui m’a poussée à endurer cette souffrance et cet ennui immense que la dernière production de Polanski nous raconte. Avec un thème plus qu’aguicheur, des dialogues et une fausse relation sexuelle est mise en place entre un metteur en scène paumé et une actrice sulfureuse. N’ayant lu ni le livre, ni la pièce de théâtre, je ne savais pas dans quoi je m’engageais et malheureusement le scénario n’est pas venu à ma rescousse.

La Vénus à la fourrure

Au milieu d’un ennui certain dans cette histoire sans vraie fin, les acteurs sont bons, dans leur récitation comme dans leur face à face tendancieux, mais la finalité est futile est quasi inexistante. L’espèce de huis clos n’aboutira jamais à nous convaincre si la réalité et la fiction se mélangent et si on assiste à un jeu ou à une expérience humaine. Le manque d’enjeux dans les conséquences de ces échanges ne permet pas d’imaginer grand chose.

Et puis bon, tout repose sur un décor assez rudimentaire et deux acteurs qui sont bien seuls. Dans un théâtre vide, une chaise et un fauteuil compose le lieu de notre divertissement et de notre imagination. C’est d’ailleurs sans explications que l’on assiste à la démonstration de connaissances de l’actrice principale qui mène le jeu assez solitairement face à un metteur en scène plutôt inutile et perdu. Il n’offrira jamais ce qu’on pourrait attendre de lui et de ce qu’il représente.

La Vénus à la fourrure

Jeux de pouvoirs et bizarreries, La Vénus à la fourrure mélange jeu d’acteurs et réalité, pour un ensemble plus étrange que fascinant.

 - Note : 4/10 -

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