Inside Llewyn Davis nous raconte les aventures du chanteur du même nom.
Un looser qui chante. C’est ce qui résume le mieux cette histoire dépourvue de beaucoup de saveurs. Car au delà des chansons, les problèmes habituels de ce chanteur sont tout ce qu’il y a de plus déjà vu. Il perce pas, il squatte n’importe où, il couche avec les filles qu’il ne faut pas, il se fait arnaquer… Bref l’impression de déjà vu est omniprésente et se renforce par la durée de deux heures du film qui sont interminables tant il n’y a quasiment aucune action ou rebondissement.
C’est donc monotone et les personnages sont aussi très spéciaux. L’intérêt étant de leur trouver des caractéristiques assez singulières, on frise souvent le n’importe quoi ou l’insupportable. L’exagération de leurs petits défauts ne rendra pas notre acteur principal plus sympathique et les autres n’en sortiront jamais comme des figures à suivre. Je ne me risquerai pas non plus à les qualifier de typiques ou commun dans leur profession tant ils sont étranges.
Enfin bon, pour faire face aux nombreux dialogues longs et basiques, on comptera quand même sur les chansons. Elles sont très nombreuses et d’une très bonne qualité, s’étalant sur toute la durée du film. On ne s’en lassera jamais et elles sont présentées en entier ce qui est assez rare pour être souligné. Le registre est unique mais accessible et les trios viennent casser la monotonie du chanteur unique bien que ses chansons soient superbes.
Inside Llewyn Davis emmerde par ses dialogues mais envoûte par ses chansons, avec quelques sourires et des personnages peu attachant.
- Note : 4/10 -