Chaque jour que Dieu fait nous raconte le combat d’un couple qui souhaite avoir un enfant.
Difficile ici de trouver sujet plus commun, Chaque jour que Dieu fait renforce ce sentiment en mettant tous les éléments connus de cette lutte. Car le couple n’a pas que des problèmes de fertilité, il a aussi des vies quasiment opposées. L’un travaille la nuit quand l’autre a des horaires de journées habituelles. La lutte semble alors un peu trop exagérée, notamment avec les différents obstacles que devra traverser le couple durant tout le film. Cela manque un peu de réalisme.
Mais il y a également une certaine faiblesse avec l’humour. Bien présent et reparti, le comique est cependant assez faible dans son intensité, n’apparaissant que peu face à tant de drame. Il n’empêche qu’au final ce côté doux amer réussit bien à nous toucher ou nous faire sourire, surtout grâce au couple phare. Luca Marinelli et Federica Victoria Caiozzo sont vraiment excellents dans leur interprétation et leur complicité. Difficile de ne pas les envier face à l’amour qu’ils dégagent.
Le scénario s’étend donc un peu en longueur, avec une certaine prévisibilité des événements. On appréciera tout de même les décors renforçant l’aspect proche de « monsieur tout le monde » du couple. Et puis l’intensité de la musique réussira à bien marquer. Dans la tristesse ou dans la joie, les chansons à la guitare ou même en arrière fond captivent par leur force et leur puissance, ainsi que par leur capacité à donner une autre dimension aux événements.
Le drame, l’humour et l’amour réunis dans un Chaque jour que Dieu fait un peu trop long mais tout de même touchant et doux-amer. La musique est magnifique.
- Note : 6/10 -