Planes nous raconte comment un avion d’épandage souhaite participer à une course autour du monde.
Difficile de ne pas le comparer à Cars. Entre le sidekick idiot, l’envie de gloire, le challenge de progression, les points communs sont nombreux. Et puis l’utilisation importante de voitures amplifie cette impression. Car les avions sont sûrement mythiques et très bien représentés, il n’en reste pas moins qu’ils sont moins évidents et moins visuellement marquant que les voitures, même basiques. Et puis le monde de cars était une version « voiture » de la vie réelle, ce que planes échoue à créer complétant juste le monde de départ.
Personnellement, j’ai dû être entraîné que 2 fois durant toute l’histoire. L’intérêt est mince, les challenges étant plombés par des limites que le personnage principal s’impose, et qui sont assez idiotes pour que l’on regarde le film en attendant que ces entraves tombent. Du coup, les courses sont vécues comme limitées et ça n’est pas l’histoire militaire à côté qui comble les vides créés. Assez prévisible et très anecdotique, c’est presque avec regret qu’on la voit, alors que d’autres histoires auraient pu être développées.
Issu de l’univers de cars ne signifie pas non plus que la qualité des graphismes soit au top. Certains publics des départs ne sont que des copiés-collés, n’utilisant quasiment que la même structure que l’avion de notre héros, remplissant le reste de voitures plus ou moins différenciées. Les décors de vols ne sont pas mauvais, mais loin d’être si merveilleux, surtout vu qu’il s’agit quand même de décors spectaculaires et rarement vus en hauteur.
Histoire simpliste et graphismes parfois paresseux, Planes réussit à créer un peu d’intérêt trop vite oublié.
- Note : 4/10 -